C'est avec beaucoup de plaisir que j'emmène mes 2 frangins Christophe et Thierry dans mon jardin au-dessus de Prélenfrey. On démarre un peu après 8h du parking et on prend "mon" raccourci (hors sentier bien-sûr) pour rejoindre au plus vite le Pas de l'Oeille.
J'espérais qu'ils soient là - ils le sont souvent - mais c'est raté, aucun bouquetin dans la prairie du Pas de l'Oeille. Par contre on se fait cueillir par un petit vent frais et on sort les vestes avant de poursuivre.
En route pour un peu de descente afin de rejoindre les pentes Ouest du Gerbier. Le sol est givré et glissant, pourvu que ce ne soit pas trop le cas plus haut sur les arêtes...
Mais quel est ce point là-bas sur le replat ?
Mais quel est ce point là-bas sur le replat ?
Un beau bouquetin mâle qui nous regardera passer de loin sans bouger d'un sabot, tranquillement installé sur sa terrasse herbeuse, attendant probablement que le soleil vienne le réchauffer.
Quant à nous, on rejoint le flanc Ouest du Gerbier et on remonte un peu au pif (aucun sentier ici) dans ce terrain à chamois constitué de dalles rocheuses et de pentes herbeuses. Aucune trace de givre ici et heureusement car ça aurait pu être un motif de 1/2 tour !
Contrairement à mon dernier passage ici où j'étais monté dans les pentes un peu plus au Nord, on emprunte cette fois un couloir-cheminée sur la droite qui débouchera, moyennant quelques pas d'escalade facile, tout proche de la crête sommitale.
On y trouve un obus qui doit être ici depuis bien longtemps !
Qui faudrait-il prévenir de sa présence ici ?
Qui faudrait-il prévenir de sa présence ici ?
Arrivés sur les crêtes l'ambiance est superbe avec des vagues nuageuses qui viennent déborder des falaises côté Est.
Il est 10h30, c'est l'heure de la pause grignotage qui nous laisse le temps d'observer le ressaut à franchir pour accéder à la partie sommitale des arêtes.
Je sors la corde pour assurer successivement les 2 frangins.
Et à 11h nous sommes au sommet. La balade entre ciel et terre peut commencer.
Un itinéraire facile mais aérien où il vaut mieux avoir le pied sûr. C'est, je vous l'assure, nettement plus impressionnant en photo qu'en vrai !
On tombe sur une étagne avec 2 cabris qui s'échappent dans les pentes abruptes côté Est.
Un peu plus loin, petite pause contemplation avec le Mont-Blanc en toile de fond.
La suite du programme s'annonce un peu plus technique, l'arête est de plus en plus effilée et c'est toujours plus impressionnant dans le sens descendant. C'est d'ailleurs pour cette raison que cette traversée se fait plus classiquement dans l'autre sens.
Difficile à croire qu'on arrive de là-haut, non ? Par où sommes-nous donc passés ?
On a finalement rangé la corde, plus gênante qu'autre chose dans ce genre de terrain, surtout à trois. Entre frangins on se fait confiance mais on se rappelle mutuellement toutes les 5 minutes qu"il faut rester concentré et surtout tester toutes les prises, une chute ici pourrait avoir de graves conséquences ! Un beau spectre de Broken vient saluer notre passage alors que nous nous dirigeons vers la dernière partie de la traversée.
Nouveau passage technique sur la portion suivante.
Puis c'est le "rasoir", passage effilé bien plus impressionnant que difficile.
Puis c'est le "rasoir", passage effilé bien plus impressionnant que difficile.
On fait la pause repas sur une bonne plateforme, il est 12h30 et une hypoglycémie au mauvais moment ne serait pas vraiment recommandée...
On aperçoit un chamois de loin sur les banquettes versant Ouest.
Puis on attaque la dernière partie de l'arête, toujours bien aérienne.
Dernier passage technique - surtout dans le sens descendant - où il faut garder toute sa vigilance même s'il y a plein de bonnes prises.
Nous sommes arrivés à la double brèche où une courte remontée nous amène au terme des arêtes du Gerbier. Nous aurons mis 2h pour la traversée, un horaire tout à fait correct surtout qu'il intègre la pause repas.
Sortis des "difficultés", on peut se relâcher. Les frangins profitent de ce panorama que je connais par cœur mais qui n'est pas habituel pour eux, ils n'étaient venus qu'une fois dans le coin avant aujourd'hui et jamais en haut sur les arêtes.
Descente rapide par le sentier qui nous ramène au GR du Col Vert.
Puis par le balcon Est qui nous fait longer les parois que nous avons chevauchées aujourd'hui.
Encore une bien belle virée là-haut, et pour une fois j'y étais bien accompagné. Il n'aura manqué que Sébastien pour que la fratrie soit au complet, dommage ! (mais j'avais fait avec lui le Pilier Sud de la Double Brèche en 2000)
On aperçoit un chamois de loin sur les banquettes versant Ouest.
Puis on attaque la dernière partie de l'arête, toujours bien aérienne.
Dernier passage technique - surtout dans le sens descendant - où il faut garder toute sa vigilance même s'il y a plein de bonnes prises.
Nous sommes arrivés à la double brèche où une courte remontée nous amène au terme des arêtes du Gerbier. Nous aurons mis 2h pour la traversée, un horaire tout à fait correct surtout qu'il intègre la pause repas.
Sortis des "difficultés", on peut se relâcher. Les frangins profitent de ce panorama que je connais par cœur mais qui n'est pas habituel pour eux, ils n'étaient venus qu'une fois dans le coin avant aujourd'hui et jamais en haut sur les arêtes.
Descente rapide par le sentier qui nous ramène au GR du Col Vert.
Puis par le balcon Est qui nous fait longer les parois que nous avons chevauchées aujourd'hui.
Encore une bien belle virée là-haut, et pour une fois j'y étais bien accompagné. Il n'aura manqué que Sébastien pour que la fratrie soit au complet, dommage ! (mais j'avais fait avec lui le Pilier Sud de la Double Brèche en 2000)